reply-fr-to-ro-258-of-20-06-1996-sg-1996-a-redacted
Dieses Dokument ist Teil der Anfrage „Infringement proceedings 1990-1994“
Republique Frangaise Paris, le DIRECTION DE L'EAU Affaire suivie par : DE Ligne directe j Ref. ı DE/BK-JL n’075 BK075.DOC Note ä la Commission (DG XD) Objet : Directive n? 76/464 rejets de substances dangereuses Avis motive n° 8200 du 18.5.93 A la suite de l'avis motive repris en objet, et soulignant que la France n'avait pas adopte des programmes de reduction de la pollution comprenant des objectifs de qualite pour 99 substances dangereuses dites de la liste II, la France a repondu de maniere tres circonstanciee par lettre du 30 juillet 1993. Cette lettre precise qu'il est illusoire de rechercher des objectifs de qualite, substance par substance mais que la recherche de parametres permanents et operationnels tels l’A.O.X. est necessaire. Les SDAGE (Schemas directeurs d’amenagement et de gestion des eaux) crees par la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 ont pour objet de definir le cadre integre& de l’ensemble des actions reglementaires et autres, notamment pour progresser dans la reconquete du milieu naturel. La procedure d'elaboration des SDAGE, associant l’ensemble des interesses comme cela est de tradition depuis la creation en 1966 des Comites de Bassin, est en cours d’achevement et les six SDAGE ont tous ete examines au Comite National de l'Eau le 23 mai dernier avant leur adoption definitive diici la fin de l’annge 1996. Ces SDAGE dont l'art. 3 de la loi sur l’eau prevoit que "les programmes et decisions administratives dans le domaine de l'eau doivent &tre compatibles ou rendus compatibles avec leurs dispositions" ouvrent un champ d'actions particulirement large et depassant notablement les dispositions de l'art. 7 de la directive 76/464. A titre de simple exemple, le SDAGE du Bassin Rhöne-Mediterrande-Corse prevoit que ses objectifs pour les toxiques sont les suivants : "diminution globale de moitie en 10 ans de la toxicit€ des rejets sur l’ensemble du bassin...". 20, Avenue de Segur - 752302 PARIS 07 SP - Tel: 42.19.20.21 Implantation de la Direction de l'Eau 100 Avenue de Suffren 75015 PARIS - Tel&copie : 42.19.12.06
Beaucoup d'autres objectifs sectoriels, elements compl&mentaires d'un programme integre de bassin contribuent ä completer parfaitement le dispositif. Depuis 1993, lors de plusieurs r&unions generales bilaterales avec la Commission, ou encore ä l'occasion de r&unions d'experts sur les rejets de substances dangereuses, les methodes, objectifs et resultats de la mise en oeuvre de cet article 7 de la directive 76/464 ont Ete commentes. Par ailleurs, il est notoire que la directive 76/464 qui a pu ätre source de progres lors de sa premiere decennie d'existence est actuellement remise en cause par la Commission elle-m&me (voir le document de discussion n° 96/23/3 "discussion document on the future for directive 76/464/EEC..."), qui propose de s'orienter vers une approche plutöt basee sur les secteurs industriels que sur les substances, ce qui est conforme ä la politique frangaise en ce domaine. Ce document resume ainsi les critiques adressees ä l’encontre de cette directive dans son expose des motifs : - "- approche generale jugee ingerable ou encombrante et difficile a mettre en oeuvre, - valeurs limites d’'&mission et objectifs de qualit€ des eaux & utiliser de maniere alternative, - procedures prevues par la directive qualifiees de rigides, insuffisantes et coüteuses". I <ecca 1" surprenant que la Commission, au vu de ce contexte tant particulier que general, envisage de saisir la Cour de Justice d'une application imparfaite de larticle 7 de la directive 76/464. Il est, de plus, inad&quat de rechercher une application particulierement etroite de dispositions inadaptees alors m&me que de nouvelles dispositions communautaires plus efficaces inspir&es des methodes &laborees par les Etats-membres dont la France, sont en cours de mise au point.